Au braquet du canal
(à chanter sur l'air du Café du Canal des Ogres de Barback - écoutez ici la superbe version de Christophe, Mariella, Olivia, Rémi et Antoine !)
Roulant à bicyclette sur les bords du canal
A germé une idée d’un voyage peu banal
On pourrait vivre à deux en se laissant porter
Ici ou là vers de nouvelles contrées
Et, pédaler, suivre les pas perdus
En se laissant bercer par de douces mélopées
Se faire la belle d'un monde qui ne ralentit plus
Laisser à nos pensées le soin de s’égarer…
De la France à l’Iran, mouliner loin d’Paris
Car en métro les roues ne tournaient pas beaucoup
Et chaque fois qu’on pensait aux routes d’Anatolie
Y’avait un rêve qui titillait nos genoux
Oui, mais ce rêve, aujourd’hui il est là
En selles sur nos montures, vers les cols, les vallées
Comme lorsqu’on s’est croisés pour la première fois
Et qu’on s’est entraînés dans un voyage conté
Assoiffés de rencontres, de nouveaux paysages
Grattant l’ukulélé, faisant chanter le naï
On fusionne nos envies, le voyage en partage
Pour qu’Evry demain rejoigne la Cornouaille
Semer des notes, récolter des accords
Sur les pneus ou la chaîne, en apprendre un rayon
Goûter la liberté, la prendre à bras le corps
Faire not’ bonhomme de chemin, portés par nos guidons
Et nous nous revoyons à la Cyclofficine
Rire ou désespérer, les mains pleines de cambouis
Prêts à tout affronter, même le manque de rustines
Pour réparer une chambre à air de nuit
Rouler pour se mouvoir, s’amuser, s’émouvoir
Flânant vers la mer Noire, direction le Bosphore
Il ne nous reste plus qu’à écrire cette histoire
A vous de nous souhaiter que le vent souffle fort
Roulant à bicyclette sur les bords du canal
A germé une idée d’un voyage peu banal
On pourrait vivre à deux en se laissant porter
Ici ou là vers de nouvelles contrées
Vacilando (v. espagnol) : parcourir le monde pour le voyage
lui-même plus que pour la destination
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